Des nouvelles du potajungle mais sans photos, ça arrivera plus tard !
Les récoltes m'ont satisfait encore cette année, même si elles ne couvrent pas du tout nos consommations...
Mais rien ne sert de se précipiter. Ma priorité étant de délimiter toutes les zones de cultures et de non cultures (en reste-t-il seulement ?
) et commencer à amener le sol vivant et fertile.
Une bonne partie du terrain est maintenant balisé, et cette année, nouvel arrivant dans la famille oblige, nous avons axé la priorité sur la construction d'un bâtiment buanderie-atelier en ossature bois. Les travaux se terminent, le terme est imminent.
La deuxième priorité que je m'étais donné était la sauvegarde de toutes mes semences. J'ai réussi cette année à garder la plupart de mes semences de légumes cultivés sans arrosage. Il m'en reste encore à récupérer, notamment poivrons, tomates, physalis, aubergines. Alors oui le rendement n'est pas au rendez-vous pour ces cultures exigeantes, mais je suis content de pouvoir déjà arriver à avoir 1 fruit qui parvient à maturité sans la moindre goutte d'eau ajoutée.
Au niveau des petits fruits, tout pousse lentement mais prudemment. Nous mangeons bien des framboises, mais à raison d'une 60aine de framboises / jour / personne à picorer, la production n'est pas encore suffisante.
Certains myrtilliers ont grillé en partie à cause de la chaleur, d'autres n'ont pas vraiment fait de nouvelles pousses. D'autres s'en sortent très bien, fruit du hasard ou meilleure adaptation ?
Les courges ! Succès cette année avec des courges déjà en pleine maturité mi juillet
mais la plupart de mes plants issues de graines récupérées sont hybridées, donc le goût n'est pas toujours au rendez-vous. L'année prochaine je compte quand même acheter une variété établie avec son petit plus à elle.
Nous croulons sous les noisettes, nous en avons ramassé une bonne quinzaine de kilos sur 4 noisetiers, à nous les nutellas maison et les laits de noisettes pour le petit déj!
J'ai créé un réseau d'eau pluviale raccordé à tous les bâtiments dont les toitures sont en bon état pour récupérer l'eau de pluie dans notre citerne enterrée pour notre consommation ménagère. La cuve se remplit bien plus vite !
Cet automne, je m'attaque à créer une noue d'infiltration au fond du terrain (niveau le plus haut) ou swale en anglais, pour canaliser le ruissellement de l'eau lors des orages et autres pluies diluviennes de novembre car à deux années de suite, l'arrière de notre maison en forme de cuvette se remplissait comme une piscine. Donc la noue fera 1m50 de large à 50/60cm de profondeur sur la largeur du terrain, à peu près 15 mètres.
Tout ça à la pioche et à la pelle car inaccessible en machine
mais bon ça ne me fait pas trop peur. Je suis content de la diversité que ça va apporter au paysage, et l'utilité du système vraiment indispensable pour ne pas que notre maison devienne un bateau (elle est en bois) et perdre le moins d'humus possible sur le terrain.
Dans quelques années, quand les enfants seront un peu plus grand, j'ai déjà défini l'emplacement d'une petite mare dans un endroit qui est déjà humide (salicaire, jonc, menthe aquatique, lysimaques) , et ça va être chouette !
Au printemps une autre salve de commande de petits fruits pour compléter ma collection (variétés de framboises, staphyllea pinnata et xanthoceras, ribes et rubus en tout genres....)
Je vois déjà une grande différence cette année en fréquentation d'insectes et interactions. Les adventices changent un peu aussi. Le jardin en mouvement comme Gilles Clément l'a théorisé !
dans la zone du message concerné.
Houpiculteur,
