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Auteur du sujet - Semis timide
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Oui c'est impressionnant. Les tomates s’étaient liquéfiées de l'intérieur, et il n'y a que la peau qui retenait tout ça.
Alors à peine j'y ai touché, elle ont explosé et m'en ont mis partout. Disgusting
Alors à peine j'y ai touché, elle ont explosé et m'en ont mis partout. Disgusting
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c’est l’attaque des tomates tueuses Trêve de plaisanterie, il y a une autre possibilité, c’est que dans ton compost s’est retrouvé par inadvertance quelques pépins d’une tomate que tu as cultivé et qui est une bonne tomate et non pas une tomate du commerce, cela reste une possibilité certes infime et mais c’est comme le loto il y a toujours possibilité d’un gagnant. Sinon sur le compost, j’ai souvent des potirons qui se développent et ça marche très bien…
L’hiver vient...
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Auteur du sujet - Semis timide
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Oui mais je ne reconnais absolument pas la tomate par rapport aux variétés que j'ai cultivées ces dernières années !
Bon autre expérimentation. Il est question de génétique, mais de génétique simple.
J'ai acheté dans le commerce il y a bien longtemps, une tomate rouge hybride F1 possédant le gène cnr (colourless non ripening) par un de ses deux parents.
Ce gène retarde fortement le mûrissement du fruit, qui reste ferme très longtemps.
C'est donc très intéressant pour le transport, la manipulation et le stockage dans la distribution.
Petit souci : quand la tomate, après de longues semaines, finit néanmoins par mûrir et prendre sa couleur, elle a perdu beaucoup d'eau par evaporation, sauf si on l'a stockée en environnement humide.
C'est visible ici avec la peau qui commence à se friper :
J'ai donc cultivé cette tomate sur plusieurs générations, jusqu'à obtenir une tomate dont les deux parents possèdent le gène cnr.
Voilà un petit tableau pour bien comprendre l'effet de ces gènes :
Le test a été réalisé avec une tomate de variété Ailsa craig.
La première ligne montre le mûrissement normal de la tomate sur 55 jours
Sur les autres lignes on voit l'influence des gènes nor (no ripening) rin (ripening inhibited) et cnr (colourless non ripening).
cnr/cnr signifie par exemple que les deux parents ont transmis le gène cnr.
rin/+ signifie que seul un parent a transmis un géne rin
On peut remarquer que les gènes rin et nor sont récessifs. Ils ne s'expriment que si les deux parents l'ont transmis.
Le gène cnr est dominant. il s'exprime même si un seul des parents l'a transmis (quoique un peu moins actif semble t-il).
Donc ma tomate de cette année semble dans le cas de posséder le gène cnr par les deux parents :
Les tomates ont commencé à virer de couleur fin juillet, mais aucune n'est encore mure début septembre
Léger jaunissement du côté exposé au soleil. Un stage avec des bananes bien mures ne change rien.
Donc je vais faire comme pour les poires d'hiver : je cueille tout dans 15 jours, et je stocke au sec dans mon hangar.
Et avec un peu de chance j'aurai des tomates mures du jardin à manger en février
Bon autre expérimentation. Il est question de génétique, mais de génétique simple.
J'ai acheté dans le commerce il y a bien longtemps, une tomate rouge hybride F1 possédant le gène cnr (colourless non ripening) par un de ses deux parents.
Ce gène retarde fortement le mûrissement du fruit, qui reste ferme très longtemps.
C'est donc très intéressant pour le transport, la manipulation et le stockage dans la distribution.
Petit souci : quand la tomate, après de longues semaines, finit néanmoins par mûrir et prendre sa couleur, elle a perdu beaucoup d'eau par evaporation, sauf si on l'a stockée en environnement humide.
C'est visible ici avec la peau qui commence à se friper :
J'ai donc cultivé cette tomate sur plusieurs générations, jusqu'à obtenir une tomate dont les deux parents possèdent le gène cnr.
Voilà un petit tableau pour bien comprendre l'effet de ces gènes :
Le test a été réalisé avec une tomate de variété Ailsa craig.
La première ligne montre le mûrissement normal de la tomate sur 55 jours
Sur les autres lignes on voit l'influence des gènes nor (no ripening) rin (ripening inhibited) et cnr (colourless non ripening).
cnr/cnr signifie par exemple que les deux parents ont transmis le gène cnr.
rin/+ signifie que seul un parent a transmis un géne rin
On peut remarquer que les gènes rin et nor sont récessifs. Ils ne s'expriment que si les deux parents l'ont transmis.
Le gène cnr est dominant. il s'exprime même si un seul des parents l'a transmis (quoique un peu moins actif semble t-il).
Donc ma tomate de cette année semble dans le cas de posséder le gène cnr par les deux parents :
Les tomates ont commencé à virer de couleur fin juillet, mais aucune n'est encore mure début septembre
Léger jaunissement du côté exposé au soleil. Un stage avec des bananes bien mures ne change rien.
Donc je vais faire comme pour les poires d'hiver : je cueille tout dans 15 jours, et je stocke au sec dans mon hangar.
Et avec un peu de chance j'aurai des tomates mures du jardin à manger en février
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apprenti sorcier!
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impressionant tu testes combien de plans quand tu essaies de sélectionner ainsi ?
L’hiver vient...
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Auteur du sujet - Semis timide
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Bon alors évidemment l'expérience sur la tomate Ailsa craig, et le tableau résultant ne sont pas de mon fait.
J'ai pioché ça sur un site anglophone très bien fait, mais je ne donnerai pas son adresse, de peur de me retrouver modéré à nouveau (chat échaudé craint l'eau froide )
Sinon, et bien que je dispose d'un immense terrain de jeu, je me limite depuis plusieurs années à une trentaine de pieds maxi. Parce que c'est beaucoup de travail, et que la production excède très largement mes capacités à manger tout ça.
Et la cave est déjà pleine de pot "le parfait" avec de la soupe, de la sauce, de la bolo, etc ...
Sur la trentaine de plants, la moitié au maximum sont réservés à mes tests et expérimentations.
Pour se lancer sérieusement dans une entreprise de de-hybridation, de fixage d'une nouvelle variété, ou de sélection, il faudrait planter une centaine de plants d'une variété chaque année, et ne conserver les graines que du meilleur (le plus conforme ou le plus goûteux/précoce/résistant/productif)
Moi je me contente de deux ou trois plants, rarement plus. Donc ça me prend beaucoup, beaucoup plus de temps, puisque dans 90% des cas, le résultat n'est pas conforme à mes attentes, et que donc je ne garde pas les graines.
Concernant le plant dont je parlais hier, je suis parti du postulat que la tomate de départ n'avait reçu le gène cnr que d'un seul parent.
Bien que dominant, ce gène ne s'exprime complètement que s'il est transmis par les deux parents.
Pour obtenir une tomate qui a reçu le gène des deux cotés il fallait que je sème une première fois, puis que je récolte les graines d'un maximum de tomates différentes (une graine par tomate suffit, deux par sécurité).
Ensuite chaque graine avait 25% de donner la combinaison génétique que j'attendais.
J'ai semé une première fois 3 plants, sans résultat probant.
Cette année j'ai semé un seul plant mais j'ai bien l'impression d'avoir réussi cette fois ci
J'ai pioché ça sur un site anglophone très bien fait, mais je ne donnerai pas son adresse, de peur de me retrouver modéré à nouveau (chat échaudé craint l'eau froide )
Sinon, et bien que je dispose d'un immense terrain de jeu, je me limite depuis plusieurs années à une trentaine de pieds maxi. Parce que c'est beaucoup de travail, et que la production excède très largement mes capacités à manger tout ça.
Et la cave est déjà pleine de pot "le parfait" avec de la soupe, de la sauce, de la bolo, etc ...
Sur la trentaine de plants, la moitié au maximum sont réservés à mes tests et expérimentations.
Pour se lancer sérieusement dans une entreprise de de-hybridation, de fixage d'une nouvelle variété, ou de sélection, il faudrait planter une centaine de plants d'une variété chaque année, et ne conserver les graines que du meilleur (le plus conforme ou le plus goûteux/précoce/résistant/productif)
Moi je me contente de deux ou trois plants, rarement plus. Donc ça me prend beaucoup, beaucoup plus de temps, puisque dans 90% des cas, le résultat n'est pas conforme à mes attentes, et que donc je ne garde pas les graines.
Concernant le plant dont je parlais hier, je suis parti du postulat que la tomate de départ n'avait reçu le gène cnr que d'un seul parent.
Bien que dominant, ce gène ne s'exprime complètement que s'il est transmis par les deux parents.
Pour obtenir une tomate qui a reçu le gène des deux cotés il fallait que je sème une première fois, puis que je récolte les graines d'un maximum de tomates différentes (une graine par tomate suffit, deux par sécurité).
Ensuite chaque graine avait 25% de donner la combinaison génétique que j'attendais.
J'ai semé une première fois 3 plants, sans résultat probant.
Cette année j'ai semé un seul plant mais j'ai bien l'impression d'avoir réussi cette fois ci
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Je suis estomatée de tes études et recherches!
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