préparation de mon sol au potager
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- Feuille agitée
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préparation de mon sol au potager
Sachant aussi qu'une terre bien nourrie porte des plantes qui attirent les predateurs
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Auteur du sujet - Feuille agitée
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préparation de mon sol au potager
Le suivi de nos manières de jardiner nous conduit à nous remettre sans cesse en question et aujourd'hui à force réfléchir et de me creuser les méninges, j'ai enfin pris une grave décision, c'est que je ne sais pas quoi faire pour concilier les différents avantages et inconvénients du paillage et du choix des différents paillages ! Dans l'absolu, je suis maintenant convaincu jusqu'à la prochaine remise en question, que le meilleur paillage est un paillage le plus riche possible en carbone, comme les branches, les feuilles, la paille si on a un sol vivant, déjà riche en matière organique, c'est le carbone qui va construire le sol et nourrir les habitants du sol qui par leurs excréments vont nourrir les plantes à flux tendu des différents éléments minéraux dont elles ont besoin, avec sans doute une plus-value sur la qualité des légumes produits ?? En effet, j'ai remarqué que les endroits paillés avec du foin ces dernières années sont nettement moins structurés que ceux paillés avec de la ...paille, la foin étant beaucoup trop pauvre en carbone pour nourrir suffisamment les micro-organismes du sol !
Toutefois, avec la paille, j'ai dû faire face à une explosion des limaces, sans doute faut-il jouer avec les dates de semis, de plantation, et de date de remise du couvert pailleux mais tout cela reste fort aléatoire ....et le risque de perte totale est important ... . Cela explique ma décision ferme et définitive
Toutefois, avec la paille, j'ai dû faire face à une explosion des limaces, sans doute faut-il jouer avec les dates de semis, de plantation, et de date de remise du couvert pailleux mais tout cela reste fort aléatoire ....et le risque de perte totale est important ... . Cela explique ma décision ferme et définitive
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- Feuille agitée
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préparation de mon sol au potager
Oui je suis tout à fait d'accord avec toi le foin c'est bien mais pas que du foin.
Après les limaces font un travail sur le sol comme manger les déchets, retourner un peu le sol, ne pas abimer la vie superficielle du sol.
Peut être faire des barrières à limaces, ceux qui élèvent les escargots font bien des barrières à escargots pour les garder dans un espace limité par les barrières.
Le paillage textile poreux n'empêche pas les limaces. Cultiver sous bache noire évite les limaces mais cette bache est imperméable. Le beurre et l'argent du beurre quoi.
Après les limaces font un travail sur le sol comme manger les déchets, retourner un peu le sol, ne pas abimer la vie superficielle du sol.
Peut être faire des barrières à limaces, ceux qui élèvent les escargots font bien des barrières à escargots pour les garder dans un espace limité par les barrières.
Le paillage textile poreux n'empêche pas les limaces. Cultiver sous bache noire évite les limaces mais cette bache est imperméable. Le beurre et l'argent du beurre quoi.
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- Stipule frémissante
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préparation de mon sol au potager
merci pour vos retours !
Suite à l'expérience de l'an dernier, je vais continuer à laisser un "paillage vert" donc un couvert de plantes spontanées que je sélectionne (mouron, cerfeuil, arroche au printemps, fleurs (soucis, bourrache, phacélie etc. J'enlève avec ou sans racines à fur et à mesure qu'elle prennent trop de place, je les laisse se décomposer sur place en couches minces. Le reste va au compost, y compris la tonte d'herbe et es feuilles mortes. Le sol n'est donc jamais nu sauf là où il y a un semis. En hiver, il est recouvert par de la mâche, du cerfeuil et je protège une partie où il y a endives, et tout ce qui résiste encore.
Je ne mets de végétaux en cours de décomposition qu'autour des fruitiers, avec du foin pour empêcher les plantes concurrentes.
J'ai une question concernant le fumier de cheval ou plus précisément le crottin qui a plus de 6 mois dehors et de vielles crottes de mouton. Je peux en récolter autant que je veux. Je peux le mettre au compost en l'effritant ? En quelle proprtion (grosso-modo) ?
Suite à l'expérience de l'an dernier, je vais continuer à laisser un "paillage vert" donc un couvert de plantes spontanées que je sélectionne (mouron, cerfeuil, arroche au printemps, fleurs (soucis, bourrache, phacélie etc. J'enlève avec ou sans racines à fur et à mesure qu'elle prennent trop de place, je les laisse se décomposer sur place en couches minces. Le reste va au compost, y compris la tonte d'herbe et es feuilles mortes. Le sol n'est donc jamais nu sauf là où il y a un semis. En hiver, il est recouvert par de la mâche, du cerfeuil et je protège une partie où il y a endives, et tout ce qui résiste encore.
Je ne mets de végétaux en cours de décomposition qu'autour des fruitiers, avec du foin pour empêcher les plantes concurrentes.
J'ai une question concernant le fumier de cheval ou plus précisément le crottin qui a plus de 6 mois dehors et de vielles crottes de mouton. Je peux en récolter autant que je veux. Je peux le mettre au compost en l'effritant ? En quelle proprtion (grosso-modo) ?
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- Semis timide
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préparation de mon sol au potager
J'ai 4 composteurs dont un qui accueille exclusivement le fumier et les tontes de gazon.
Ca me donne un compost un peu gras et très chargé en azote.
Je l'utilise uniquement pour les plantes nitrophiles, sinon c'est la cata.
Ou en mélange avec d'autres composts pour des utilisations spécifiques.
Pour le paillis, j'ai expérimenté un tas de techniques depuis plusieurs décennies, et je pense maintenant qu'il n'y a pas de recette miracle. Chaque technique a ses avantages et ses inconvénients, et il faut adopter celle qui conviendra le mieux à son sol, à son climat et à la spécificité de ses cultures.
Le paillis que je préfère c'est ce que je taille de ma haie de charmilles. je le met tel quel que le sol, sans broyage.
Au printemps, ça s'est déjà composté. le sol est noir et capte bien le soleil. J'enfouis légèrement ce qui reste (un amas de brindilles) dans le sol juste avant de cultiver, ce qui aère la terre et la structure (type humus de sous bois)
Ca me donne un compost un peu gras et très chargé en azote.
Je l'utilise uniquement pour les plantes nitrophiles, sinon c'est la cata.
Ou en mélange avec d'autres composts pour des utilisations spécifiques.
Pour le paillis, j'ai expérimenté un tas de techniques depuis plusieurs décennies, et je pense maintenant qu'il n'y a pas de recette miracle. Chaque technique a ses avantages et ses inconvénients, et il faut adopter celle qui conviendra le mieux à son sol, à son climat et à la spécificité de ses cultures.
Le paillis que je préfère c'est ce que je taille de ma haie de charmilles. je le met tel quel que le sol, sans broyage.
Au printemps, ça s'est déjà composté. le sol est noir et capte bien le soleil. J'enfouis légèrement ce qui reste (un amas de brindilles) dans le sol juste avant de cultiver, ce qui aère la terre et la structure (type humus de sous bois)
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Auteur du sujet - Feuille agitée
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préparation de mon sol au potager
Le choix du paillis dépend aussi et surtout de ce qu'on a à disposition dans son propre jardin, si on veut exclusivement des feuilles mortes par exemple , il en faut des quantités énormes, et c'est pas toujours évident de se procurer un semi-remorque de feuilles mortes.
Pour nourrir les nombreux auxiliaires du sol, il est exact que moins on broie, plus cela profitera à ces auxiliaires, et donc plus le sol en profitera.
De même, il ne faut pas confondre fertilité et fertilisation, un sol fertile est un sol bien structuré, grumeleux avec un taux de MO conséquent (5% idéalement) tandis que la fertilisation est l'apport d'engrais. Ainsi, les tontes de pelouse vont fertiliser le sol, tout comme le foin qui a un rapport C/N bien trop faible (même si j'emploie ce matériau), ces derniers matériaux ne vont pas malheureusement augmenter la fertilité du sol.
L'agriculture durable de demain respectueuse de l'environnement, du réchauffement climatique et auto suffisante en engrais sera basée nécessairement sur des cultures en semis direct (pour les graminées et les légumineuses) avec des cultures intercalaires ou intégrées produisant beaucoup de biomasse carbonatée, à ce stade, il faut bien comprendre que l'azote, on s'en fout (c'est là la révolution dans la compréhension des mécanismes du vivant). En effet, sans entrer trop dans les détails, tout être vivant aérobie (donc y compris nous), nous respirons de l'azote (il constitue 80% de l'air que nous respirons) même si cet azote n'entre pas dans notre métabolisme, on va toutefois en retrouver une partie non négligeable dans nos excréments.
Ainsi, on estime que la production de nitrates apportée par l'ingestion des vers de terre, bactéries,..est un multiple du taux de carbone apportée par le paillis * 6, le taux de carbone étant alors divisé par 3 lors de la digestion et l'excrétion.
Le carbone non digéré, les excréments et les "colles" typiques de tout excrément qui se respecte vont constituer ce sol "couscous "
Ce sol couscous qui en s'améliorant d'année en année va augmenter sa capacité de rétention d'eau, sachant que la première réserve d'eau qu'on a.
Si ce schéma n'est pas transposable idéalement dans nos potagers, puisqu'on a d'autres ressources à valoriser et des espaces plus petits à gérer, il est important malgré tout d'en connaître les principes !
Pour nourrir les nombreux auxiliaires du sol, il est exact que moins on broie, plus cela profitera à ces auxiliaires, et donc plus le sol en profitera.
De même, il ne faut pas confondre fertilité et fertilisation, un sol fertile est un sol bien structuré, grumeleux avec un taux de MO conséquent (5% idéalement) tandis que la fertilisation est l'apport d'engrais. Ainsi, les tontes de pelouse vont fertiliser le sol, tout comme le foin qui a un rapport C/N bien trop faible (même si j'emploie ce matériau), ces derniers matériaux ne vont pas malheureusement augmenter la fertilité du sol.
L'agriculture durable de demain respectueuse de l'environnement, du réchauffement climatique et auto suffisante en engrais sera basée nécessairement sur des cultures en semis direct (pour les graminées et les légumineuses) avec des cultures intercalaires ou intégrées produisant beaucoup de biomasse carbonatée, à ce stade, il faut bien comprendre que l'azote, on s'en fout (c'est là la révolution dans la compréhension des mécanismes du vivant). En effet, sans entrer trop dans les détails, tout être vivant aérobie (donc y compris nous), nous respirons de l'azote (il constitue 80% de l'air que nous respirons) même si cet azote n'entre pas dans notre métabolisme, on va toutefois en retrouver une partie non négligeable dans nos excréments.
Ainsi, on estime que la production de nitrates apportée par l'ingestion des vers de terre, bactéries,..est un multiple du taux de carbone apportée par le paillis * 6, le taux de carbone étant alors divisé par 3 lors de la digestion et l'excrétion.
Le carbone non digéré, les excréments et les "colles" typiques de tout excrément qui se respecte vont constituer ce sol "couscous "
Ce sol couscous qui en s'améliorant d'année en année va augmenter sa capacité de rétention d'eau, sachant que la première réserve d'eau qu'on a.
Si ce schéma n'est pas transposable idéalement dans nos potagers, puisqu'on a d'autres ressources à valoriser et des espaces plus petits à gérer, il est important malgré tout d'en connaître les principes !
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- Ma présentation : http://www.jardins-du-nord.fr/voici-fle ... t9420.html
préparation de mon sol au potager
C'est très intéressant!
La terre a un chant. Elle porte le son de l'univers. Chaque créature a un chant. Chaque plante a un chant.