Valérie, la vigueur d'un arbre fruitier n'est pas uniquement liée à la variété, il y a par ailleurs des variétés modernes qui sont très vigoureuses. Mais pour les petits jardins, on greffe souvent sur des porte-greffe de faible vigueur (je vois souvent du M26, parfois même du M9) alors qu'à l'opposé, pour la même variété, on peut greffer sur franc, la vigueur sera alors très différente.
Mais bon tu as raison, mastiquer c'est mieux, pourquoi pas, si on n'a rien, avec de l'argile du jardin ou alors casser la branche ...je sais, je suis un peu provocateur mais je me pose quand même sérieusement la question
Couper une branche d'un pommier
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Auteur du sujet - Stipule frémissante
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Couper une branche d'un pommier
on en apprend des choses, ici. Je trouvais ma question un peu "maigre" mais vos réponses sont très intéressantes. J'ai toujours trouvé dommage qu'on ne renseigne pas le porte greffe, c'est une info importante. Je sais que les basses tiges sont greffés sur des porte-greffe moins résistants et que ces arbres ne durent pas longtemps mais j'ai aussi planté des mi-tige qui prendront le relai. Je ne vais quand même plus vivre 50 ans, et les voisins ont planté tellement de fruitiers qu'il en auront sûrement trop... faut que je cultive de bonnes relations avec eux mdrrrr (ils sont adorables et les enfants aussi, j'ai une énorme chance)
J'ai mis un peu d'argile, il n'y avait aucune humidité qui suintait de la coupe.
J'ai mis un peu d'argile, il n'y avait aucune humidité qui suintait de la coupe.
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Couper une branche d'un pommier
Epimedium et Bernadette,
C’est toujours un plaisir de discuter.
A Epimedium tu parles de vigueur, je parle de résistance, je pense que nous parlons de deux notions un peu différentes mais qui s’entrecroisent. La vigueur se rapporte plus de la capacité de développement en terme de taille du pommier et en effet le porte greffe est alors une notion fondamentale, il y a une grande différence entre un franc et un m27 ou m26 et on ne peut plus alors faire marche arrière en se retrouvant avec un hippopotame dans un jardinet
La résistance est plutôt par rapport soit à un pathogène soit à des conditions de sols et de climat (stress hydrique, sols calcaire ou non) particuliers, là à la fois le porte greffe et le choix du greffon sont importants. Donc tu peux avoir un arbre peu vigoureux et diablement résistant et toutes les combinaisons possibles sachant que le but est l’adaptation correcte à l’environnement présent.
Je pense que les variétés anciennes ou les variétés de vergers un peu laissés à l’abandon ont eu un avantage sélectif de résistance, seuls les plus fort s’en sont sortis. En tant que professionnels, actuellement la courses à la plantation fait que beaucoup (pas tous) de producteurs, si il ont le choix entre un pommier résistant moyennement productif avec une mise à fruit un peu longue et un pommier moyennement résistant fort productif, vont aller vers le plus productif. Il y a des tentatives pour allier les deux mais nul n’est parfait. Nous en tant que particuliers c’est un peu différent car l’aspect production est moins présent, soit nous avons hérité de fruitiers déjà là sur nos terrains et pas forcément adapté soit nous choisissons en connaissance de causes ce que nous désirons et je ne te parle pas de l’achat coup de cœur du fruitier dont la jardinerie ne connaît même pas le porte greffe Nous devons composer au mieux avec tout cela, mais je reste persuadé que suivre le cycle de l’arbre reste le plus doux pour lui
Pour revenir à mon histoire d’hippopotame, j’ai un pommier gigantesque dans un petit jardin et je sais que je ne pourrai jamais le transformer en nain, j’ai des voisins qui, ignorant ce concept élémentaire, ont massacré ainsi un magnifique poirier de plus de 8 m en voulant le rabattre trop... ce n’est plus un arbre mais un trombone....qui produit encore mais dont la magnifique silhouette est brisée.
À Bernadette, pour l’argile, cela protègera.
C’est toujours un plaisir de discuter.
A Epimedium tu parles de vigueur, je parle de résistance, je pense que nous parlons de deux notions un peu différentes mais qui s’entrecroisent. La vigueur se rapporte plus de la capacité de développement en terme de taille du pommier et en effet le porte greffe est alors une notion fondamentale, il y a une grande différence entre un franc et un m27 ou m26 et on ne peut plus alors faire marche arrière en se retrouvant avec un hippopotame dans un jardinet
La résistance est plutôt par rapport soit à un pathogène soit à des conditions de sols et de climat (stress hydrique, sols calcaire ou non) particuliers, là à la fois le porte greffe et le choix du greffon sont importants. Donc tu peux avoir un arbre peu vigoureux et diablement résistant et toutes les combinaisons possibles sachant que le but est l’adaptation correcte à l’environnement présent.
Je pense que les variétés anciennes ou les variétés de vergers un peu laissés à l’abandon ont eu un avantage sélectif de résistance, seuls les plus fort s’en sont sortis. En tant que professionnels, actuellement la courses à la plantation fait que beaucoup (pas tous) de producteurs, si il ont le choix entre un pommier résistant moyennement productif avec une mise à fruit un peu longue et un pommier moyennement résistant fort productif, vont aller vers le plus productif. Il y a des tentatives pour allier les deux mais nul n’est parfait. Nous en tant que particuliers c’est un peu différent car l’aspect production est moins présent, soit nous avons hérité de fruitiers déjà là sur nos terrains et pas forcément adapté soit nous choisissons en connaissance de causes ce que nous désirons et je ne te parle pas de l’achat coup de cœur du fruitier dont la jardinerie ne connaît même pas le porte greffe Nous devons composer au mieux avec tout cela, mais je reste persuadé que suivre le cycle de l’arbre reste le plus doux pour lui
Pour revenir à mon histoire d’hippopotame, j’ai un pommier gigantesque dans un petit jardin et je sais que je ne pourrai jamais le transformer en nain, j’ai des voisins qui, ignorant ce concept élémentaire, ont massacré ainsi un magnifique poirier de plus de 8 m en voulant le rabattre trop... ce n’est plus un arbre mais un trombone....qui produit encore mais dont la magnifique silhouette est brisée.
À Bernadette, pour l’argile, cela protègera.
L’hiver vient...
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Couper une branche d'un pommier
pas trop se prendre la tête avec les arbres à pépins. Une coupe franche et nette en biseau orientée vers le bas et c'est tout.
Pas de cataplasme, ni d'argile ni de goudron … Depuis un certain temps on a remarqué que ces pansement font plus de mal que de bien, si la coupe est franche, l'arbre cicatrise vite.
"Tous les champignons sont comestibles ! Certains une fois seulement !" (Coluche)